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Carmageddon
Année:1997
Editeur:SCSI
Genre:Massacre Motorisé
Quand j'étais môme, un truc me sidérait : la transformation de ma grand-mère, la mamie gâteau par excellence, lorsqu'elle posait un pied dans sa voiture en véritable recueil de mauvaise foi et d'injures en tout genre. Quand on a 7 ou 8 ans on ne comprend pas bien les adultes. Maintenant, oui. Pas parce que j'en suis un ou que je possède le permis. Pas non plus parce que les Parisiens roulent comme de véritables dingues qui ont tous les droits sur « leur » périphérique, que j'ai peur de me tuer à chaque fois que je dois l'emprunter, et que je comprend ce que voulait dire ma mémé par « Ta Mère elle **** *** ***** ** ***** ****** ** ***** **** ** *** ». Non, c'est grâce à des années de pratique intensive de Carmageddon. Croyez moi, passer son permis, après avoir joué à ça, vous change la vision de la route et surtout de ses usagers...
Carmageddon, c'est quoi ? C'est culte ! Première chose à savoir avant de commencer à en parler. D'ailleurs, pour ce faire, faut d'abord que je vous parle d'où il tire son inspiration, à savoir le non moins cultissime « Death Race 2000 » (connu chez nous les grenouilles sous le nom de « La Course à la Mort de L'An 2000 »), un film de Paul BARTEL réalisé en 1975.
Dans ce chef d'oeuvre, la Société a changée. Fini le foot (enfin !), le rugby et ces autres démonstrations de virilité idiotes et basiques. Désormais le sport national est une course de voitures dont le gagnant est celui qui a réuni le plus de points. Comment ? Simplement en dégommant un maximum de piétons, ou en se débarrassant de ses concurrents. Eh oui, le vainqueur ici est élu au nombre de tués sur la route !
Deux grand noms se partageaient le haut de l'affiche (pas bien grande à l'époque faut l'avouer) à savoir Sylvester Stallone (Aka Machine Gun Joe) dans l'un de ses premiers rôle, ainsi que David Carradine (Aka Frankenstein). Le film est l'une des meilleures séries B qui soit, le petit budget n'enlevant rien au charme de l'oeuvre. D'ailleurs, on pourra constater que la majeure partie de ce dernier se situe dans les caisses, dont le look délirant les rendait magnifiques et incroyablement originales pour l'époque.
Fermons cette petite parenthèse avec la réplique culte de Stallone en conducteur fou :
Fuck You Bastard, I'm Gonna Kick Your Ass And You're Gonna Die Bitch !!!
(Notez pour les fans et les futurs fans de ce film que Paul S. Anderson, l'homme qui a déjà massacré Alien Vs Predator, Resident Evil et autre, s'apprète à nous infliger une version bien à lui de ce chef d'oeuvre... Elle est prévue pour 2006 Je croise les doigts et commence à prier...)
Cette petite présentation faite, attaquons nous en jeu lui-même.
Si vous avez bien suivi ce qui est écrit au dessus, vous aurez deviné que Carmageddon est un jeu de course, avec un zeste de « futurisme », des plus violent qui soit. Effectivement, il reprend les grandes lignes du film, à savoir, imploser ses adversaires et étaler un maximum de piétons au passage. Ou pour les fillettes, finir la course le premier. Gros Scénario en l'occurrence. En même temps, pour faire ce qu'on a faire dans le jeu, l'histoire, on s'en tape un peu non ? Attendez vous à croiser pas mal de références et de clin d'oeil, surtout du coté de vos adversaires, certains devraient vous rappeler des têtes célèbres...L'humour (noir) est la meilleure arme des concepteurs de ce bijou.
Pas la peine d'expliquer les tenants et aboutissant du titre. Vous vous retrouvez aux commandes d'un bolide blindé et armé (uniquement avec des armes blanches hein, pas de projectiles, c'est lâche) balancé dans la campagne, dans une ville, ou dans une usine, avec pour objectif de remporter la victoire par tous les moyens possibles, à savoir :
-L'extermination pure et simple de tous les piétons de la carte (entre trois et quatre cent par map)
-L'élimination violente et douloureuse de vos adversaires (et qui vous permet de temps à autres de voler les véhicules adverses afin des les rajouter à votre collection)
-Le passage de tous les check points dans l'ordre afin de remporter la course de façon plus conventionnelle.
Néanmoins écraser des « civils » et massacrer vos ennemis ne sera pas qu'un « Bonus ». Pour chaque tué et chaque carambolage, vous gagnerez quelques précieuses secondes qui vous permettront de continuer la course, ou la tuerie, tranquillement. Au temps s'ajoute de l'argent avec lequel vous pourrez réparer votre véhicule, le faire dépanner (en cas de renversement ou de chute dans un abîme) ou bien encore l'améliorer (à travers les options « Blindage, Moteur, Armements »). La chasse aux utilisateurs de trottoirs n'est pas qu'amusante, elle est aussi nécessaire. Joignez l'utile à l'agréable!
Passons à la technique, notamment l'aspect graphique du jeu. Ce n'est pas une mince affaire. Carma était un jeu génial, mais mal optimisé. Son moteur était puissant, mais il ne tirait pas partie des premières générations de cartes graphiques. La 3D était donc logicielle, c'était donc pour le moins assez brouillon, et lent. Le jeu n'était pas ce que l'on pourrait qualifier de « magnifique ». En fait, il n'était pas moche, mais énormément pixellisé, en basse résolution VGA, ce qui n'était pas du meilleur goût. De plus, le moteur était gourmant, et pour pouvoir mettre la profondeur de champs au maximum, vous aviez intérêt de posséder une bonne bécane. Personnellement, il tournait bien sur mon P2 266Mhz (machine de bourgeois à l'époque), mais j'avais quand même droit à quelques ralentissements dans les grosses scènes pleines de véhicules...A savoir qu'un mode haute résolution était accessible par une commande sous MS-DOS. Enfin, pour tenir ce mode là il fallait VRAIMENT une grosse bécane...
Niveau Sonore ce n'était pas la même soupe. Si le visuel laissait à désirer, l'audio lui déchirait tout. Les musiques du jeu étaient composées par « FEAR FACTORY », un bon gros groupe de « Métal Industriel », reprises (sans les chants) de leur album « DEMANUFACTURE ». Un très bon choix qui se marie à merveille avec le style du titre, en ajoutant à l'action de la bonne grosse musique comme on l'aime (grand merci à Elcmar qui m'a fait redécouvrir le groupe lors d'une soirée, et qui m'a donné le nom de l'album).
Les bruitages sont pour leur part parfaits, que cela soit pour les chocs entre véhicules ou les suppressions piétonnes, toujours avec cette petite note d'humour, surtout pour les commentaires de votre pilote (2 au Choix : Die Anna et Max Damage, le premier étant le meilleur jeu de mot qui soit, notamment quand on sait ce qui arrivera plus tard a la princesse :-D ) qui sont bien marrant.
Pour ce qui est du Gameplay, c'est du basique. Le jeu étant typé arcade, les contrôles se réduisaient au minimum syndical pour se déplacer et bien se marrer. 4 Touches pour se mouvoir, 2 pour se réparer/remettre en course, un frein à main et un klaxon. Simple et efficace, pas de prise de tête, juste du bon temps.
A l'époque de sa sortie, Carmageddon avait fait couler beaucoup d'encre. En effet, il s'agissait d'un jeu extrêmement violent, accessible à tous. De nombreuses associations ont commencées à redouter le comportement des futurs conducteurs s'ils confondaient réalité et jeu, et ont appelées à ce que les grandes enseignes retirent ce titre de leurs rayons. Les créateurs du jeu ont pris des véhicules inexistant et se sont inspirés d'un film, et non de la réalité, ce qui pourrait aider à convaincre les plus réticents. De plus Carma est violent, mais pas plus que ça, comparé à la violence psychologique d'un jeu comme Harvester (voyeurisme, meurtre, de jeunes enfants passés à tabac...) celle du jeu n'est pas si excessive, surtout qu'elle est distribué de façon irréelle, limite cartoonesque ! On était loin d'un titre ultra réaliste et qui se prendrait au sérieux.
Mais il est certain que, quelque part, ce qui est dérangeant c'est le coté gratuit lorsqu'il s'agit de s'en prendre à des piétons innocents, ou de foncer sur les forces de polices afin de les écrabouiller. Il suffit de se souvenir que ça reste un jeu, rien de plus.
Mais l'un des meilleurs! Oubliez Destruction Derby, c'est de la gnognotte à coté...
Quelques Liens :
Carmageddon Universe, un site bien rempli sur les 3 jeux et addons:https://www.geocities.com/TimesSquare/Arcade/7856/ (301 - Moved Permanently).
La fiche du jeu sur Home Of The Underdogs:https://www.the-underdogs.org/game.php?id=3716 (301 - Moved Permanently).
Notez que le jeu n'est pas gratuit sur Home Of The Underdogs. En effet, le distributeur du jeu, face au succés de ce dernier en Abandonware, à décidé de continuer à faire payer pour ce titre déjà ancien pour le monde du pc.
Editeur:SCSI
Genre:Massacre Motorisé
Quand j'étais môme, un truc me sidérait : la transformation de ma grand-mère, la mamie gâteau par excellence, lorsqu'elle posait un pied dans sa voiture en véritable recueil de mauvaise foi et d'injures en tout genre. Quand on a 7 ou 8 ans on ne comprend pas bien les adultes. Maintenant, oui. Pas parce que j'en suis un ou que je possède le permis. Pas non plus parce que les Parisiens roulent comme de véritables dingues qui ont tous les droits sur « leur » périphérique, que j'ai peur de me tuer à chaque fois que je dois l'emprunter, et que je comprend ce que voulait dire ma mémé par « Ta Mère elle **** *** ***** ** ***** ****** ** ***** **** ** *** ». Non, c'est grâce à des années de pratique intensive de Carmageddon. Croyez moi, passer son permis, après avoir joué à ça, vous change la vision de la route et surtout de ses usagers...
Carmageddon, c'est quoi ? C'est culte ! Première chose à savoir avant de commencer à en parler. D'ailleurs, pour ce faire, faut d'abord que je vous parle d'où il tire son inspiration, à savoir le non moins cultissime « Death Race 2000 » (connu chez nous les grenouilles sous le nom de « La Course à la Mort de L'An 2000 »), un film de Paul BARTEL réalisé en 1975.
Dans ce chef d'oeuvre, la Société a changée. Fini le foot (enfin !), le rugby et ces autres démonstrations de virilité idiotes et basiques. Désormais le sport national est une course de voitures dont le gagnant est celui qui a réuni le plus de points. Comment ? Simplement en dégommant un maximum de piétons, ou en se débarrassant de ses concurrents. Eh oui, le vainqueur ici est élu au nombre de tués sur la route !
Deux grand noms se partageaient le haut de l'affiche (pas bien grande à l'époque faut l'avouer) à savoir Sylvester Stallone (Aka Machine Gun Joe) dans l'un de ses premiers rôle, ainsi que David Carradine (Aka Frankenstein). Le film est l'une des meilleures séries B qui soit, le petit budget n'enlevant rien au charme de l'oeuvre. D'ailleurs, on pourra constater que la majeure partie de ce dernier se situe dans les caisses, dont le look délirant les rendait magnifiques et incroyablement originales pour l'époque.
Fermons cette petite parenthèse avec la réplique culte de Stallone en conducteur fou :
Fuck You Bastard, I'm Gonna Kick Your Ass And You're Gonna Die Bitch !!!
(Notez pour les fans et les futurs fans de ce film que Paul S. Anderson, l'homme qui a déjà massacré Alien Vs Predator, Resident Evil et autre, s'apprète à nous infliger une version bien à lui de ce chef d'oeuvre... Elle est prévue pour 2006 Je croise les doigts et commence à prier...)
Cette petite présentation faite, attaquons nous en jeu lui-même.
Si vous avez bien suivi ce qui est écrit au dessus, vous aurez deviné que Carmageddon est un jeu de course, avec un zeste de « futurisme », des plus violent qui soit. Effectivement, il reprend les grandes lignes du film, à savoir, imploser ses adversaires et étaler un maximum de piétons au passage. Ou pour les fillettes, finir la course le premier. Gros Scénario en l'occurrence. En même temps, pour faire ce qu'on a faire dans le jeu, l'histoire, on s'en tape un peu non ? Attendez vous à croiser pas mal de références et de clin d'oeil, surtout du coté de vos adversaires, certains devraient vous rappeler des têtes célèbres...L'humour (noir) est la meilleure arme des concepteurs de ce bijou.
Pas la peine d'expliquer les tenants et aboutissant du titre. Vous vous retrouvez aux commandes d'un bolide blindé et armé (uniquement avec des armes blanches hein, pas de projectiles, c'est lâche) balancé dans la campagne, dans une ville, ou dans une usine, avec pour objectif de remporter la victoire par tous les moyens possibles, à savoir :
-L'extermination pure et simple de tous les piétons de la carte (entre trois et quatre cent par map)
-L'élimination violente et douloureuse de vos adversaires (et qui vous permet de temps à autres de voler les véhicules adverses afin des les rajouter à votre collection)
-Le passage de tous les check points dans l'ordre afin de remporter la course de façon plus conventionnelle.
Néanmoins écraser des « civils » et massacrer vos ennemis ne sera pas qu'un « Bonus ». Pour chaque tué et chaque carambolage, vous gagnerez quelques précieuses secondes qui vous permettront de continuer la course, ou la tuerie, tranquillement. Au temps s'ajoute de l'argent avec lequel vous pourrez réparer votre véhicule, le faire dépanner (en cas de renversement ou de chute dans un abîme) ou bien encore l'améliorer (à travers les options « Blindage, Moteur, Armements »). La chasse aux utilisateurs de trottoirs n'est pas qu'amusante, elle est aussi nécessaire. Joignez l'utile à l'agréable!
Passons à la technique, notamment l'aspect graphique du jeu. Ce n'est pas une mince affaire. Carma était un jeu génial, mais mal optimisé. Son moteur était puissant, mais il ne tirait pas partie des premières générations de cartes graphiques. La 3D était donc logicielle, c'était donc pour le moins assez brouillon, et lent. Le jeu n'était pas ce que l'on pourrait qualifier de « magnifique ». En fait, il n'était pas moche, mais énormément pixellisé, en basse résolution VGA, ce qui n'était pas du meilleur goût. De plus, le moteur était gourmant, et pour pouvoir mettre la profondeur de champs au maximum, vous aviez intérêt de posséder une bonne bécane. Personnellement, il tournait bien sur mon P2 266Mhz (machine de bourgeois à l'époque), mais j'avais quand même droit à quelques ralentissements dans les grosses scènes pleines de véhicules...A savoir qu'un mode haute résolution était accessible par une commande sous MS-DOS. Enfin, pour tenir ce mode là il fallait VRAIMENT une grosse bécane...
Niveau Sonore ce n'était pas la même soupe. Si le visuel laissait à désirer, l'audio lui déchirait tout. Les musiques du jeu étaient composées par « FEAR FACTORY », un bon gros groupe de « Métal Industriel », reprises (sans les chants) de leur album « DEMANUFACTURE ». Un très bon choix qui se marie à merveille avec le style du titre, en ajoutant à l'action de la bonne grosse musique comme on l'aime (grand merci à Elcmar qui m'a fait redécouvrir le groupe lors d'une soirée, et qui m'a donné le nom de l'album).
Les bruitages sont pour leur part parfaits, que cela soit pour les chocs entre véhicules ou les suppressions piétonnes, toujours avec cette petite note d'humour, surtout pour les commentaires de votre pilote (2 au Choix : Die Anna et Max Damage, le premier étant le meilleur jeu de mot qui soit, notamment quand on sait ce qui arrivera plus tard a la princesse :-D ) qui sont bien marrant.
Pour ce qui est du Gameplay, c'est du basique. Le jeu étant typé arcade, les contrôles se réduisaient au minimum syndical pour se déplacer et bien se marrer. 4 Touches pour se mouvoir, 2 pour se réparer/remettre en course, un frein à main et un klaxon. Simple et efficace, pas de prise de tête, juste du bon temps.
A l'époque de sa sortie, Carmageddon avait fait couler beaucoup d'encre. En effet, il s'agissait d'un jeu extrêmement violent, accessible à tous. De nombreuses associations ont commencées à redouter le comportement des futurs conducteurs s'ils confondaient réalité et jeu, et ont appelées à ce que les grandes enseignes retirent ce titre de leurs rayons. Les créateurs du jeu ont pris des véhicules inexistant et se sont inspirés d'un film, et non de la réalité, ce qui pourrait aider à convaincre les plus réticents. De plus Carma est violent, mais pas plus que ça, comparé à la violence psychologique d'un jeu comme Harvester (voyeurisme, meurtre, de jeunes enfants passés à tabac...) celle du jeu n'est pas si excessive, surtout qu'elle est distribué de façon irréelle, limite cartoonesque ! On était loin d'un titre ultra réaliste et qui se prendrait au sérieux.
Mais il est certain que, quelque part, ce qui est dérangeant c'est le coté gratuit lorsqu'il s'agit de s'en prendre à des piétons innocents, ou de foncer sur les forces de polices afin de les écrabouiller. Il suffit de se souvenir que ça reste un jeu, rien de plus.
Mais l'un des meilleurs! Oubliez Destruction Derby, c'est de la gnognotte à coté...
Quelques Liens :
Carmageddon Universe, un site bien rempli sur les 3 jeux et addons:
La fiche du jeu sur Home Of The Underdogs:
Notez que le jeu n'est pas gratuit sur Home Of The Underdogs. En effet, le distributeur du jeu, face au succés de ce dernier en Abandonware, à décidé de continuer à faire payer pour ce titre déjà ancien pour le monde du pc.
2005-08-30 16:21:08
