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Gender Wars

Année :1996
Editeur : The 8th Day
Genre:Arcade/Tactique

Parfois votre Femme/Fiancée/Petite Amie vous tape sur le système ?
Parfois votre Homme/mari/Parasite vous agace ?
Dîtes-vous que vous êtes loin d’être les seuls. Partout à travers la planète, des femmes énervent leurs hommes avec leurs comportements idiots. Et inversement, des hommes font sortir leurs femmes de leurs gons, car celles-ci savent pertinemment qu’ils ont raison.
Et vous voilà avec les deux principales factions de Gender Wars.

Chérie qu’est-ce qu’on mange ?

Les hommes et les femmes se sont toujours foutus les uns sur les autres pour une raison ou pour une autre. Oui mais voilà, dans un futur pas si lointain que ça, la situation a prit une telle ampleur que les deux sexes se sont séparés, menant désormais une guerre sans mercie.
La surface de notre bonne vieille planète a été ravagée par des années de guerre civile. Les villes sont détruites, l’environnement quasi-inexistant, les survivants ont du se terrer sous le sol, dans des Complexes souterrains de la taille d’une ville. Mais avoir détruit leur monde est bien loin de calmer leurs ardeurs. Au contraire. Désormais on s’envoie ses commandos respectifs au visage pour enfin prendre le dessus sur le Sexe opposé. De vrais engins de guerre, chargés de faire le plus de dégâts possible dans les lignes ennemis.

Chérie y’a quoi à la télé ce soir ?

Voila donc un jeu de commandos, proche de syndicate. Le principe est simple: Vous dirigez une équipe de 4 hommes (ou femmes) et devez remplir les objectifs de missions diverses et variées. Enfin, pas variées tant que ça. En gros, on retrouve 3 types de mission :

-Offensive : ( Rentrez là dedans et exterminez moi toute trace de ces gros singes poilus ! ) Mission où vous pénétrez le secteur ennemi et devez voler certains items ou massacrer allègrement une partie de la population.

-Défensive : (Elles arrivent ! Attendez de distinguer leur mascara de leur peau pour tirer !) Vous devrez défendre certains points vitaux de vos installations contre des assaillants en nombre, ou escorter les civils lors de l’attaque.

-Discrète : (Merde, qu’est ce que je fous là seul au milieu de ces folles ?) Ici vous devrez remplir des objectifs de sabotages, de surveillance et d’espionnage. Afin d’y arriver vous vous retrouverez souvent seul, catapulté en pleine installation ennemi.

14 escapades dans le camp adverse vous seront proposés pour chaque faction, portant le nombre total à 28 opérations. Très simples au début, vous allez vite vous rendre compte qu’il vous faudra réfléchir si vous voulez finir le niveau avec tous les membres de votre équipe. Bon n’attendez quand même pas un Close Combat, ça reste quand même très Arcade dans le fond.

Eh Bébé, tu peux aller voir qui est à la porte ?

Vos commandos, parlons en. Vous dirigez une équipe de 4 personnages, sauf missions spéciales, où il pourra vous arriver de n’en diriger qu’un seul. Il vous faudra composer votre commandos avant chaque départ en mission, avec les soldats étant à votre disposition, sachant qu’il y a une contrainte permanente : Tous vos groupes doivent se composer d’un « Squad Leader », le plus haut grade disponible. Ils sont limités en nombre au début du jeu, et les perdre tous équivaut à un « Game Over ». Pour pallier à cette éventualité, vos personnages ont la capacité de gagner de l’expérience au combat, et ainsi d’augmenter leurs caractéristiques et leur grade. A vous donc de faire en sorte d’en faire monter un maximum pour éviter l’échec. En cas de mort de votre Chef d’escouade durant une mission, vous avez tout de même la possibilité de continuer, le plus gradé prenant alors le relais. Si jamais vous n’aviez placé que 3 bleus dans l’équipe, un d’entre eux prend alors la tête de l’opération, mais il se peut qu’ils ne répondent pas aux ordres aussi bien et aussi rapidement qu’ils ne l’auraient fait face à un gradé.

Dis loulou, comment tu trouves ma nouvelle robe ?

Graphiquement le jeu est en 2D, finement dessiné, même pour aujourd’hui. Les personnages sont très réussis, et admirablement détaillés, malgré leur taille à l’écran. On voit leurs petites amures s’illuminer, leur chevelure (pour les femmes surtout) s’animer etc. etc.… L’environnement est lui aussi excellent, et différent d’un camp a l’autre. Chez les hommes, c’est un peu le bordel, on fait dans le pratique et pas dans l’esthétique. Des grandes routes, des travaux partout, des tas d’ordures à chaque coin de rue, et pas de décoration pour un sou. Nos équivalents féminin, eux, sont plus ordonnés : Petits parcs, des fleurs, des arbres, de jolies installations toutes propres, des coins détente etc. On fait un peu tache à coté. Le tout regorgeant de détails, des posters sur les murs, des ordinateurs qui travaillent, des civils qui vont et viennent, des caméras qui scrutent le terrain… A ce niveau, rien à envier aux jeux actuels.
Niveau sonore, rien de transcendant par contre. Un peu répétitif même je dirais, mais bon, c’est secondaire. Ce qui compte c’est surtout l’ambiance générale du jeu, qui elle est excellente.

Chérie, veux-tu m’épouser ?

Gender Wars est un bon jeu, et il serait devenu culte sans les quelques problèmes dont il souffrait: les bugs. Les retours intempestifs sous Windows vous allez en voir, et ce à n’importe quel moment. Ensuite, quelques bugs au niveaux des maps. Elles n’apparaissent pas, ou souffrent du bug du « mur invisible » empêchant parfois de finir le niveau (assez aléatoire celui là, il suffit les ¾ du temps de relancer la mission pour qu’il disparaisse). Le problème le plus important venant de l’IA de vos agents. Souvent, ces derniers se bloquent dans le décor, ne vous suivent plus, se mettent à courir vers l’ennemi sans raison, ou oublient de tirer, ce qui est quand même très gênant dans ce genre de jeu. Ces quelques problèmes ont interdits au titre de gravir les plus hautes marches du podium de sa catégorie.

Néanmoins, Gender Wars reste un bon petit jeu. Son principal atout étant son humour, omniprésent. En prenant un thème aussi universel que l’affrontement Homme/Femme, tout en le saupoudrant d’une bonne dose de second degré, on ne pouvait qu’obtenir un résultat très fun à jouer. Le tout porté sur un gameplay qui a fait ses preuves tout en étant plus que simple à maîtriser. Nous voila avec un très bon titre entre les mains, mais qui aurait pu faire mieux.
A Tester si vous en avez l’occasion.

Quelques Liens

La fiche du jeu sur Home Of The Underdog (site d’abandonware en Anglais): https:// http://www.the-underdogs.org/game.php?id=1670 (404 status - Not Found).
Raphi Le Sobre
2005-07-06 09:34:29



jouer.orgCNIL n° 822436