Neverwinter nights

Neverwinter nights est un jeu vidéo de type Baldur’s gate se déroulant dans l’univers médiéval fantastique de donjon et dragon (les royaumes oubliées).

Il est possible d’y incarner un humain, un elfe, un demi elfe, un demi orc, un petit gens ou encore un nain… et d’avoir le choix entre toutes les classes de personnages présents dans le livre du maître 3ed, sans compter les classes de prestiges disponibles dans les extensions.

La création du perso ne prend hélas pas trop en compte un background ou une divinité, et l’esthétique du personnage, si elle est peu modulable à la création deviens subsidiaire de par la richesse de l’équipement disponible. En effet, l’apparence du personnage change selon l’équipement porté et il est par ailleurs possible d’en créer soi même de toute pièce grâce à un éditeur de carte très complet et aisé d’emploi.

A ce propos, sachez qu’il se balade sur Internet des donjons de naheulbeuk Neverwinter nights pour tout lvl… j’en ai testé un remarquablement rendu, du reste, mais qui n’était fini que jusqu’au passage du magasin à l’époque ou je l’ai testé.

Dans ce jeu, cela est assez rare pour être signalé, si les graphismes présentés sont un peu répétitifs ils n’en restent pas moins bien réalisés et la liberté accordée à la caméra permet d’en profiter. Le système de magie est également bien rendu, et à un certain niveau il est possible d’invoquer un dragon rouge ou de se transformer en élémentaire… sans compter que le niveau de difficulté est adaptable, il y en a pour tous les goûts.

Le jeu de base est assez lassant, au début, et j’avoue ne pas l’avoir fini car trop directif, peut être : On est enfermé dans la cité de Neverwinter et pour en sortir il faut ramener un par un les ingrédients d’un remède à l’épidémie qui en frappe la population.
L’intérêt est quand même présent (peut être n’aurais je pas du recommencer 10 fois...), la ville est assez vaste et le scénario reste bien ficelé.

La première extension, shadows of the undrentide, est nettement supérieure en intérêt au jeu d’origine. On voyage déjà plus, on rencontre des créatures exotiques de plus en plus puissantes, on trouve des objets rares et j’en passe… le scénario est un peu moins bon mais le jeu reste indéniablement accrocheur.
La seconde extension est quand a elle un vrai bijou.

Les hordes d’outre terre entraînent votre personnage (lvl 15 à 40) à travers les donjons de l’archi mage fou Elminster, les souterrains des elfes noirs, tyranoeils et autres monstruosités du sombre royaume, l’île aux golems, les plans et l’enfer même… l’aventure est passionnante tout en restant difficile, le scénario présente quelques rebondissements bienvenus et on a la satisfaction de se trouver en face de monstres légendaires rendus dans un graphisme toujours aussi agréable.



Personnellement je l’ai fini trois fois et je crois que je ne m’en lasse pas.

Petit bonus : l’option multi joueurs (en réseau ou par le net).

A noter que s’il est indispensable de posséder le jeu d’origine pour jouer aux extensions, elles sont indépendantes l’une de l’autre et constituent chacune quelques heures de jeux.

Je crois, pour finir, avoir vu en vente un pack regroupant les trois logiciels…

Pour les amateurs du genre c’est à ne pas manquer.