2003
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Crimson Skies: High Road To Revenge
[img3]i/up/Raphi_Le_Sobre.20060522213307.1.jpg[/img3]
Année : 2003
Editeur : Microsoft
Genre : Arcade/Action
Disponible sur : Xbox
Imaginez. Imaginez un monde où la voiture n'a pas gagné la place d'honneur dans les moyens de locomotion. Un monde où l'avion aurait surpassé tout autre forme de transport, y compris les chemins de fer. Rajoutez à cela le fait que les Etats-Unis n'ont jamais pu, justement, s'unir, du fait de la guerre de Sécession, faisant de chacun d'entre eux un petit pays indépendant des autres. Arrosez le tout d'un univers technologique alternatif où se côtoient, dans les années 30-40, zeppelins blindés, girocoptères, et pirates de l'air. Bienvenue dans le ballet aérien rythmé par les balles qu'est Crimson Skies : High Road to Revenge.
A bord de votre chasseur, vous incarnez Nathan Zachary, leader des pirates de l'air connus sous le nom des « Treasure Hunters » (Chasseurs de Trésors). Dans un premier épisode (sur PC uniquement), vous aviez combattus les Anglais, les Communistes, pris d'assaut des zeppelins civils et militaires, vaincu des as en tout genre, et sauvé la veuve et l'orphelin.
Vous voici de retour dans une nouvelle aventure bien plus dangereuse que la précédente, débutant par le meurtre de l'un de vos vieux amis. Celle-ci vous entraînera à travers tout le continent Américain, dans le but de combattre un nouvel avatar du crime, dont les créations renvoient directement à celles de Jules Verne, ou du professeur Moriarty, de la série animé Sherlock Holmes (et non celui des livres, brillant mathématicien mais pas inventeur).
Nous voici donc aux cotés du plus célèbre pirate du monde videoludique, dans un titre très orienté arcade, dont l'action et les zings sont les principaux protagonistes. Vous évoluez librement à bord de votre chasseur dans une aire de jeu importante, choisissant d'effectuer ou non les missions qui vous sont proposées, vous permettant d'engranger de l'argent, mais aussi d'avancer dans l'intrigue.
Bon, n'exagérons rien, on ne vous propose pas une centaine de trucs différents. Généralement, une ou deux possibilités sont présentes, en plus d'une épreuve de vitesse. Ce faisant, vous n'êtes pas dans l'obligation de réaliser immédiatement ces gagne-pain, vous laissant libre de parcourir les paysages magnifiques qui composent le jeu. D'ailleurs, (bien) planqués au milieux de ces derniers, se trouvent des jetons d'améliorations, vous permettant, couplés à de l'argent, d'upgrader vos avions.
Parlons un peu de ces derniers. Une dizaine d'entre eux sont accessibles, du girocoptère (rappelant fortement celui présent dans Mad Max 2) au chasseur lourd, en passant par tout un panel d'aéroplanes intermédiaires. Tous sont très réussis, possédant chacun leur style, leur déco, leurs techniques de pilotage. Ainsi, si les plus lents possèdent un blindage quasi-impénétrable, les plus rapides se feront dégommer après une ou deux rafales. A chacun de s'adapter aux caractéristiques de l'engin piloté, mais surtout de choisir avec réflexion en fonction des évènements qui s'annoncent.
Car entre ramasser une caisse dans un entrepôt, et attaquer un train blindé, le véhicule utilisé ne sera pas le même, ou alors avec difficulté. Le problème est qu'une fois la mission entamée, il ne vous est plus possible de regagner votre zeppelin personnel pour changer de zing. Reste l'éventualité de trouver la piste sur laquelle est disponible un appareil bien particulier, unique à chaque niveau. En changeant ainsi d'aéroplane, et en le ramenant sur le Pandora, votre domicile, il devient accessible en permanence et obtient la possibilité d'être amélioré. Même en ayant le choix de changer en cours de mission, la décision de l'avion reste cruciale.
La prise en main de chacun d'entre eux est universelle. Aucunes difficultés, c'est immédiat. Etant tourné vers l'arcade, le jeu ne se prend pas la tête comme peut le faire un « IL2 Sturmovik » avec un moteur physique extrêmement réaliste ainsi qu'une technique nécessitant la lecture des 200 pages du manuel. Non, ici, décollage comme atterrissage, tout se fait automatiquement. Une fois en l'air, ne vous prenez pas la tête, pas de vent, pas de pression, pas de restrictions. Faut dire aussi que rien qu'à voir la gueule des coucous croisés, l'application d'un moteur physique ne serait pas vraiment judicieux, la plupart d'entre eux ayant autant de probabilités de planer qu'une pierre de flotter. Les seules manipulations qui auraient pu un tant soit peu compliquer la vie du joueur se feront automatiquement, via les sticks analogiques. Facile alors de provoquer des combos en tout genre, sans prises de tête. De quoi plaire à tous.
Graphiquement, il est largement à la hauteur des productions actuelles, malgré les 3 années qui le séparent de ces dernières. Des décors de toute beauté, tous très originaux, dont une grande partie est interactive. La première zone est une île paradisiaque, lieu de rendez-vous des pirates en tout genre, située dans ce qu'il reste d'un ancien volcan. Le soleil se reflétant sur l'eau, cette dernière éclaboussant la caméra lorsque l'on la survole, des carcasses de zeppelins qui jonchent le sol et des bâtiments en tous genre dispersés sur la zone, voila un univers que l'on aimerait parcourir dans la réalité. D'ailleurs, tout est fait pour que l'on se sente dans un monde vivant : des avions civils survolent la zone tranquillement, des zeppelins partent, d'autres arrivent, bref, c'est tout sauf inerte. Grâce à ce soucis du détail, on adhère rapidement à cette ambiance unique, rejeton improbable des années 30 et d'un « rétro future » comme on les aime. Préparez-vous à visiter le désert mexicain, l'Amérique du Sud, un Chicago Alternatif et bien d'autres territoires du continent outre-Atlantique.
Enfin, atmosphère excellente, prise en main aisée, graphismes qui valent le coup, que dire de plus ? C'est fun, extrêmement fun. On se marre bien, on prend du bon temps. Autre bon point, la difficulté est bien réglée, avec la possibilité de la réduire ou l'augmenter à tout moment selon les envies et aptitudes de chacun.
Crimson Skies, High Road To Revenge est une perle, le genre de shoot que l'on souhaiterait avoir plus souvent entre les mains. Un univers riche, original, donnant envie au joueur de s'y plonger, une réalisation à la hauteur de nos espérances et une durée de vie plus que correcte, il possède tout pour convaincre les « gamerz » de son achat. Surtout qu'aujourd'hui, du haut de ses trois ans, il est trouvable en budget ou d'occaz pour qui voudrait se lancer dans l'aventure.
Bref, un indispensable pour tout ceux possédant une Xbox (et uniquement eux, exclusivité Microsoft oblige), que je recommande quelque soit la tranche d'age. Après tout, abattre des nués d'ennemis dans un véritable ballet aérien, le tout avec classe et doigté, n'est pas une occasion qui nous est souvent offerte, surtout de cette qualité.
Quelques Liens :
Le Site Officiel :https://www.xbox.com/en-US/games/c/crimsonskies/ (404 status - Not Found).
Crimson Skies Universe, pour tout connaître du jeu et de son univers envoûtant :https://crimsonskiesuniverse.com/default.htm?c00=1 (404 status - Not Found).
Année : 2003
Editeur : Microsoft
Genre : Arcade/Action
Disponible sur : Xbox
Imaginez. Imaginez un monde où la voiture n'a pas gagné la place d'honneur dans les moyens de locomotion. Un monde où l'avion aurait surpassé tout autre forme de transport, y compris les chemins de fer. Rajoutez à cela le fait que les Etats-Unis n'ont jamais pu, justement, s'unir, du fait de la guerre de Sécession, faisant de chacun d'entre eux un petit pays indépendant des autres. Arrosez le tout d'un univers technologique alternatif où se côtoient, dans les années 30-40, zeppelins blindés, girocoptères, et pirates de l'air. Bienvenue dans le ballet aérien rythmé par les balles qu'est Crimson Skies : High Road to Revenge.
A bord de votre chasseur, vous incarnez Nathan Zachary, leader des pirates de l'air connus sous le nom des « Treasure Hunters » (Chasseurs de Trésors). Dans un premier épisode (sur PC uniquement), vous aviez combattus les Anglais, les Communistes, pris d'assaut des zeppelins civils et militaires, vaincu des as en tout genre, et sauvé la veuve et l'orphelin.
Vous voici de retour dans une nouvelle aventure bien plus dangereuse que la précédente, débutant par le meurtre de l'un de vos vieux amis. Celle-ci vous entraînera à travers tout le continent Américain, dans le but de combattre un nouvel avatar du crime, dont les créations renvoient directement à celles de Jules Verne, ou du professeur Moriarty, de la série animé Sherlock Holmes (et non celui des livres, brillant mathématicien mais pas inventeur).
Nous voici donc aux cotés du plus célèbre pirate du monde videoludique, dans un titre très orienté arcade, dont l'action et les zings sont les principaux protagonistes. Vous évoluez librement à bord de votre chasseur dans une aire de jeu importante, choisissant d'effectuer ou non les missions qui vous sont proposées, vous permettant d'engranger de l'argent, mais aussi d'avancer dans l'intrigue.
Bon, n'exagérons rien, on ne vous propose pas une centaine de trucs différents. Généralement, une ou deux possibilités sont présentes, en plus d'une épreuve de vitesse. Ce faisant, vous n'êtes pas dans l'obligation de réaliser immédiatement ces gagne-pain, vous laissant libre de parcourir les paysages magnifiques qui composent le jeu. D'ailleurs, (bien) planqués au milieux de ces derniers, se trouvent des jetons d'améliorations, vous permettant, couplés à de l'argent, d'upgrader vos avions.
Parlons un peu de ces derniers. Une dizaine d'entre eux sont accessibles, du girocoptère (rappelant fortement celui présent dans Mad Max 2) au chasseur lourd, en passant par tout un panel d'aéroplanes intermédiaires. Tous sont très réussis, possédant chacun leur style, leur déco, leurs techniques de pilotage. Ainsi, si les plus lents possèdent un blindage quasi-impénétrable, les plus rapides se feront dégommer après une ou deux rafales. A chacun de s'adapter aux caractéristiques de l'engin piloté, mais surtout de choisir avec réflexion en fonction des évènements qui s'annoncent.
Car entre ramasser une caisse dans un entrepôt, et attaquer un train blindé, le véhicule utilisé ne sera pas le même, ou alors avec difficulté. Le problème est qu'une fois la mission entamée, il ne vous est plus possible de regagner votre zeppelin personnel pour changer de zing. Reste l'éventualité de trouver la piste sur laquelle est disponible un appareil bien particulier, unique à chaque niveau. En changeant ainsi d'aéroplane, et en le ramenant sur le Pandora, votre domicile, il devient accessible en permanence et obtient la possibilité d'être amélioré. Même en ayant le choix de changer en cours de mission, la décision de l'avion reste cruciale.
La prise en main de chacun d'entre eux est universelle. Aucunes difficultés, c'est immédiat. Etant tourné vers l'arcade, le jeu ne se prend pas la tête comme peut le faire un « IL2 Sturmovik » avec un moteur physique extrêmement réaliste ainsi qu'une technique nécessitant la lecture des 200 pages du manuel. Non, ici, décollage comme atterrissage, tout se fait automatiquement. Une fois en l'air, ne vous prenez pas la tête, pas de vent, pas de pression, pas de restrictions. Faut dire aussi que rien qu'à voir la gueule des coucous croisés, l'application d'un moteur physique ne serait pas vraiment judicieux, la plupart d'entre eux ayant autant de probabilités de planer qu'une pierre de flotter. Les seules manipulations qui auraient pu un tant soit peu compliquer la vie du joueur se feront automatiquement, via les sticks analogiques. Facile alors de provoquer des combos en tout genre, sans prises de tête. De quoi plaire à tous.
Graphiquement, il est largement à la hauteur des productions actuelles, malgré les 3 années qui le séparent de ces dernières. Des décors de toute beauté, tous très originaux, dont une grande partie est interactive. La première zone est une île paradisiaque, lieu de rendez-vous des pirates en tout genre, située dans ce qu'il reste d'un ancien volcan. Le soleil se reflétant sur l'eau, cette dernière éclaboussant la caméra lorsque l'on la survole, des carcasses de zeppelins qui jonchent le sol et des bâtiments en tous genre dispersés sur la zone, voila un univers que l'on aimerait parcourir dans la réalité. D'ailleurs, tout est fait pour que l'on se sente dans un monde vivant : des avions civils survolent la zone tranquillement, des zeppelins partent, d'autres arrivent, bref, c'est tout sauf inerte. Grâce à ce soucis du détail, on adhère rapidement à cette ambiance unique, rejeton improbable des années 30 et d'un « rétro future » comme on les aime. Préparez-vous à visiter le désert mexicain, l'Amérique du Sud, un Chicago Alternatif et bien d'autres territoires du continent outre-Atlantique.
Enfin, atmosphère excellente, prise en main aisée, graphismes qui valent le coup, que dire de plus ? C'est fun, extrêmement fun. On se marre bien, on prend du bon temps. Autre bon point, la difficulté est bien réglée, avec la possibilité de la réduire ou l'augmenter à tout moment selon les envies et aptitudes de chacun.
Crimson Skies, High Road To Revenge est une perle, le genre de shoot que l'on souhaiterait avoir plus souvent entre les mains. Un univers riche, original, donnant envie au joueur de s'y plonger, une réalisation à la hauteur de nos espérances et une durée de vie plus que correcte, il possède tout pour convaincre les « gamerz » de son achat. Surtout qu'aujourd'hui, du haut de ses trois ans, il est trouvable en budget ou d'occaz pour qui voudrait se lancer dans l'aventure.
Bref, un indispensable pour tout ceux possédant une Xbox (et uniquement eux, exclusivité Microsoft oblige), que je recommande quelque soit la tranche d'age. Après tout, abattre des nués d'ennemis dans un véritable ballet aérien, le tout avec classe et doigté, n'est pas une occasion qui nous est souvent offerte, surtout de cette qualité.
Quelques Liens :
Le Site Officiel :
Crimson Skies Universe, pour tout connaître du jeu et de son univers envoûtant :
2006-05-25 09:02:20
