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Metal Fatigue

Année:2000
Editeur:Take 2 Interactive
Genre:STR


Les STR se suivent et ne se ressemblent pas. Entre deux Command & Conquer et autre Stracraft est apparu un jeu qui est passé relativement inaperçu, mais dont le potentiel était néanmoins important. Son nom ? Metal Fatigue. Son originalité ? La possibilité d’utiliser des Robots de Combats, dans la plus pure tradition japanim’.

Bienvenu dans le futur !
La planète, mais aussi l’ensemble du système solaire, est sous la coupe des « CorpoNations », d’immenses corporations qui, comme leur nom l’indique, ont dépassées les limites et les pouvoirs des anciennes nations Terriennes. Des guerres éclatent fréquemment entre elles, mais Rimtech, la plus « humaine » des trois, parvient la plupart du temps à calmer les tensions, maintenant une paix relative.
Le scénario suit l’histoire de 3 Frères, les Angelus, qui découvrent lors d’une patrouille un objet alien renfermant une technologie inconnue.
Dés lors, les 3 frères se déchirent sur la conduite à tenir, et se séparent. Diego, l’aîné, resta travailler pour Rimtech. Stefan, le Cadet de la famille, fut enlevé par MilAgro, une corporation brutale ayant recours au lavage de cerveaux pour contrôler ses troupes. Quand à Jonus, le petit dernier, il rejoignit Neuropa, une corporation secrète, dont les agissements sont proches des sectes, emmenant avec lui l’artefact.
Rapidement, une guerre éclata entre les groupes, menant chacun leurs propres recherches afin de découvrir les origines de cette technologie, mais surtout comment s’en procurer bien plus…

Ainsi commence le scénario, avec le coup classique de la découverte menant à la guerre. Néanmoins Metal Fatigue reste un très bon jeu, de par les quelques originalités qu’il amenait.
La première venait du terrain de jeu. Il se divisait en trois secteurs, à savoir le sol (niveau 0) où se déroulait le gros des combats et des constructions.

Venait ensuite les airs (Niveau +1). Des plateformes flottaient au dessus du sol, où vous pouviez construire vos Capteurs à Energie Solaire, source de votre énergie. Seules vos unités aériennes et quelques autres unités spéciales avaient accès à ces plates formes.
Et enfin pour finir, les souterrains. Parmi vos unités se trouvent des « taupes » ayant la possibilité de creuser le sol afin de créer des galeries. Les plus petites de vos unités (tank, véhicules légers) pouvaient se déplacer dans celles-ci, pour défendre un point de ressource, ou pour prendre votre ennemi à revers, directement par-dessous.
Chacun de ces niveaux est accessible par un ascenseur pour les unités non volantes. Toutes les unités n’ont pas accès à tous les niveaux, ce qui ajoute encore aux possibilités du jeu. De plus, les 3 terrains sont séparés, et forment des cartes à part entière.

La seconde originalité du jeu est bien plus intéressante : Les robots. En effet, Metal Fatigue est basé principalement sur la création et l’assemblage de machines de guerre géantes, proche de celles que l’on peut apercevoir dans quelques « Animes » Japonais. D’ailleurs les 3 méga Corporations ont des styles s’inspirant librement de certaines de ces séries.
- Rimtech : Des machines proches de Gundam, polyvalentes, tant dans le corps à corps que dans les combats à distance.
- MilAgro : Des robots cubiques, presque basiques, proche des transformers de par leurs formes brutes, et de Goldorak pour leurs armes. Spécialisés dans les armes lourdes et le corps à corps traditionnel, ils font de gros ravage dans ce mode de combat. Néanmoins ils sont assez faibles à distance et lent, défaut compensé par leur grande résistance.
- Neuropa : Des robots au look « organique » qui peut rappeler ceux d’Evangelion. Ils sont très avantagés grâces aux armes énergétiques, et notamment le combat a distance. Ils sont rapide, mais très peu résistant, et très faible dans les combats « mano a mano ».

Pour construire ces magnifiques machines de guerre, il faudra composer leur armement pièces par pièces. Entendez par là que vos usines produiront des parties détachées (et détachables) respectivement : Torse/Bras/jambes, et qu’à cette mécanique sans âme il vous faudra ajouter un pilote.

Sachez aussi que lorsque vos unités combattront des unités ennemies, elles pourront perdre, ou faire perdre, des membres et des pièces, et qu’à ce moment, vos unités de constructions pourront « voler » ces parties abandonnées, afin de les étudier et de les reproduire dans vos usines. Le kidnapping de bras devenant alors un leitmotiv des premières escarmouches. A coté de cela vous pouvez toujours utiliser les traditionnels chars et autres lances missiles, mais contre les super robots, vous allez voir qu’ils sont vraiment secondaires…

Techniquement parlant, le jeu était bien pensé. Peu de Bugs, stable et tournant sur de petites bécanes. Au niveau des graphismes, c’était joli comme tout. Rien de transcendant, mais originaux dans le thème, et surtout très « fluide ». Ils ne demandaient pas de carte 3D surpuissante, et tournaient rapidement. Les unités Aériennes notamment étaient extraordinairement « gracieuse » dans les airs, et ne semblaient pas être soutenue par un fil comme dans d’autres jeux. Pas de révolution, mais ça restait franchement honnête.
Niveau sonore même constat, le jeu est sympas et rend une bonne ambiance générale. Pas de quoi faire monter les larmes aux yeux des mélomanes, ni de faire saigner leurs organes auditifs. Du fonctionnel quoi.

Metal Fatigue est un bon RTS. Il n’a pas révolutionné le genre, mais il reste un titre très agréable à parcourir, même aujourd’hui, et pourra contenter les joueurs peu demandant sur la forme. En multiplayer il reste fortement amusant, tenter l’expérience vous est recommandé si vous avez quelques heures à tuer avec un ami sur un jeu sans prises de tête.
Un Titre sympathique comme tout, mais qui est resté trop discret lors de sa sortie et qui n’a pas trouvé son public…

La plupart des Shoots viennent du site https://www.firingsquad.com (301 - Moved Permanently).

Quelques Liens :

La Fiche du jeu sur Underdog (En anglais) : https:// http://www.the-underdogs.org/game.php?id=1975 (404 status - Not Found).

Raphi Le Sobre
2005-08-30 16:21:03



jouer.orgCNIL n° 822436